Chut ! Efface-toi, cache-toi. Disparais !
Lundi 23 novembre 2009 à 19:08
Un deuxième lundi, à peine rentrée des cours martini - jus d'orange, c'est pas ça qui me fera tout oublier, c'est même pas ça qui me fera pleurer mais peu importe j'y crois, j'y crois au moins autant qu'à ce que je suis vraiment. C'est même pas bon, les chocolats sont meilleurs mais je peux pas m'enfiler la boîte comme ça, je voulais tenter autre chose que le martini mais les autres bouteilles sont tellement vieilles dans le bar de mes parents que ça m'a rebuté.
Je sais pas pourquoi j'écris ça ici, peut-être que j'espère que quelqu'un s'intéresse à moi. Je ne devrais pas boire ce truc dégueulasse mais de toutes façons je suis une fille bizarre : j'ai envie de parler, de hurler et je me tais, j'ai pas envie de boire ce truc et je le bois, je pourrais même me resservir, j'ai envie de manger et je m'affame. Je devrais faire mes devoirs, tenir compte du 5 que j'ai eu en maths puisqu'au bac c'est coef 9 mais non, ce que je fais c'est écrire un truc que personne ne lira.
Il n'y a personne autour de moi et pourtant je ne suis pas assez seule, je ne suis pas assez libre alors que personne ne m'enferme.
L'année dernière à la même époque c'était le bonheur absolu. J'ai tellement attendu. Je suis stupide. Je le suis encore. Je passe ma vie à rêver d'une autre vie en imaginant que ce sera le futur.
Je ne pleures toujours pas.
Je suis jalouse des gens autour de moi qui sont heureux. Et moi je me suis posée des millions de questions pour n'arriver à rien, juste à être malheureuse. Je suis profondément conne. Je serais prête à accepter n'importe quoi pour me sentir aimée, n'importe qui.
Vendredi 30 octobre 2009 à 17:51
Je voudrais écrire juste pour être lue. Peu m'importe si l'on n'écoute pas quand je parle.
J'ai envie d'écrire une histoire. Je devrais le faire au lieu d'évoquer cette intention.
J'aimerais qu'on lise et qu'on aime ce que j'écris.
Dans la rue je ne peux m'empêcher de marcher vite. Je le sais que je marche trop vite, les muscles de mes jambes me font mal mais peu importe je continue à marcher, presque à courir. Je ne sais pas ce que je fuis, je ne sais même pas où je vais mais je me dépêche.
Mercredi 7 octobre 2009 à 16:40
"La personne évitante fuit les émotions, aussi bien le plaisir que la douleur et se fabrique une vie imaginaire."
Lundi 5 octobre 2009 à 19:15
Je me suis cachée toute la journée.
Je n'avais pas le moral et pour une fois ça c'est vu, j'ai vite rassuré la personne qui s'en est inquiétée, et puis avec un grand sourire je lui fais croire qu'elle s'est trompée.
Un sourire. A lui je n'arrive pas à sourire pourtant ce sourire-là serait sincère.
Je manque de confiance, et je le sais.
Moyenne de 11, juste un peu au-dessus de la moitié. Mon moral est à 11 aussi.
Mercredi 30 septembre 2009 à 14:00
Je sais cet article ressemble à un autre mais c'est parce que je n'avance pas dans ma vie, je reste bloquée. Aucun progret et pas du tout envie de faire d'effort.
"If you had one shot, or one opportunity..."
J'ai besoin d'affection, je me rends compte que j'en ai jamais vraiment eu et c'est une des choses dont j'ai besoin. Je demande même pas d'amour, juste de l'affection. Je suis bien trop seule. J'ai besoin des gens et pourtant je leur montre tout le contraire !
Mardi 22 septembre 2009 à 18:37
J'ai l'impression de m'adapter, tant bien que mal, à chaque situation, à chaque personne. Je suis un caméléon... mais c'est vraiment nul. Je voudrais être moi, faire ce que j'ai envie de faire, me détacher des autres.
Samedi 19 septembre 2009 à 19:24
C'est étrange comme un moment que j'ai vécu peut m'obséder. Une scène assez banale, déjà finie, et pourtant elle reste dans mon esprit. Même si ça ne s'est pas mal passé, j'aurais sans doute voulu que ça se passe mieux. J'imagine mille et une issues à cette situation, si j'avais fait ça ou ça, dit ça ou quelque chose d'autre, si j'avais réagi différemment à ce moment là ou à un autre...
Impossible de me concentrer sur quelque chose d'autre, tout me me ramène inévitablement à cette scène. J'y pense, j'y réfléchis, comme si je pouvais changer le passé.
Lundi 14 septembre 2009 à 19:23
Je veux être seule. Physiquement seule. Il y a des personnes autour de moi mais je ne leur Parle pas, eux non plus. Je me sens si seule entourée d'eux ! Les efforts à fournir sont trop importants et me semblent inutiles. Autant être seule. J'en ai envie. Je veux de vrais amis.
Comment lâcher tous ces gens ? Rien ne nous attache et pourtant je ne peux pas m'en défaire.
Etre seule sans paraître avoir un problème, en étant "normale", en ayant l'air amical.
Jeudi 10 septembre 2009 à 19:25
On acquiert de la confiance quand ce que l'on fait est juste, correct, quand les autres nous approuvent.
Pour mon cas, ce mécanisme ne se fait pas ou alors il se fait sur beaucoup plus d'expériences approuvées. C'est à dire qu'il me faut beaucoup plus de temps pour être en confiance et commencer, pourquoi pas, à me livrer, à dire ce que je pense, à m'affirmer au sein d'un groupe.
Un exemple concret, ce serait en cours : le prof me dit d'aller au tableau, ce que j'écris est juste, je n'en tire aucune satisfaction personnelle. Pourquoi me porter volontaire la prochaine fois alors que la seule chose à laquelle j'ai eu droit c'est le sentiment de mal aise en sentant les regards des autres élèves sur moi ? Je n'y retournerai pas, la satisfaction d'avoir eu juste est nettement inférieure, quasiment inexistante, par rapport au mal aise ressenti. Les expériences positives nécessaires ne seront jamais réalisées, je ne serai jamais en confiance, autrement dit ma défense qui consiste à me taire ou à mentir ne cèdera jamais.
j'essaierai de réécrire cet article, histoire d'être plus claire.
Dimanche 6 septembre 2009 à 15:24
Quelques fois, les profs ont la mauvaise idée de me donner la parole sans que je ne l'ai demandée.
Ils ont bien intégré le concept "si un élève lève la main alors il veut dire quelque chose" et sa réciproque mais le contraire pas du tout ! Bref quand ils font ça, en général ma réponse c'est "euh..." puis des secondes interminables dans un silence de mort. Au bout d'un certain temps le prof recommence à parler, c'est bon, c'est fini pour moi ! ... enfin, presque parce qu' il y a toujours un con à proximité pour me dire "t'es toute rouge" ... Nan sans dec' ?! C'est vrai ?! J'avais pas sentie que j'étais super mal à l'aise, et j'avais pas réalisé que 34 personnes l'avaient remarqué ! -connard- Y'en a qui ferait bien de se la fermer !